Ma solitude est toute proche. Il est 14h54. Face contre face. Je dors. Un samedi après un repas. Un poulet. Des gnocchis. Un. Deux verres de rouge. Le week-end. Boire au déjeuner je le sais pourtant. Ma tête dodeline. Et les angoisses montent. Si j’en ai. Si la période me fait la tête creuse. Alors je n’ai rien à mordre entre mes dents serrées. Dans le lit la sieste connue. Salvatrice. Apaisante. L’esprit court. Je le regarde au loin vivre quelques aventures. Je me couche inerte. Mon corps au repos. Je m’endors davantage. Une strate plus profonde. Et là. Ce jour. Comme on rencontre Dieu. Jamais je ne la touche de si près. Elle est là tout à moi. Deep et gorgeous. Il est 15h02. Je la vois.