Il est 19h34. La journée dans le lit. À pleurer. À penser. À ne rien. Sinon une flaque dans ce lit. Étendue. Combien de fois. C’est le travail. La fatigue. C’est le besoin de repos. Les soucis. Les enfants. Le corps lassé. Ce serait mieux d’être à table. Avec quelques uns. Une promenade en forêt. Un tour de vélo. Ce serait. Il est 19h38. Un jour comme celui-là. Ça arrive. La soirée sur le canapé. Demain ça ira. Ce sera mieux. Ce sera. Pas cet aujourd’hui. À pleurer.